Frimousse le chat : le chat ferrovipate !
Situation au 31 décembre 2018.
Un vaste chantier est en cours d’achèvement. Il m’aura fallu deux années à mon rythme pour meubler mes quais, refaire la toiture de la verrière et reconstruire le bâtiment voyageurs. Tout cet ensemble est éclairé à partir d’un gros transfo ajouté dans le TCO. J’en ai profité pour baptiser ma gare : Capgirard, pur produit de mon imagination.
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Pour ce faire, j’ai pris comme modèle la grande gare Jouef. La construction est principalement en carton Canson. Les supports de la verrière sont des pièces Jouef de récupérations. Les personnages sont des lots bon marché trouvés sur Internet. Les luminaires sont de fabrications perso. Quelques liens pour savoir comment j’ai fait : L’éclairage de l’ensemble est assuré par un gros transfo de 14 volts. Sous la table est tirée une ligne qui suit tout l’ensemble gare constituée de deux fils rigides simples de couleur noire et de section 1,5 mm2. A chaque point d’utilisation une dérivation est créée et un fusible mis en place.
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D’autres images :
Pour achever cette tranche de travaux, il me reste à poser des mitrons sur les cheminées et faire les pluviales. D’autre part des signaux Decapod seront implantés en bout des quais des voies en impasse. Le mur longeant la voie 12 (en impasse) va recevoir une grille de type Aurillac de chez Decapod.
Une autre tranche de travaux sera réalisée ultérieurement pour aménager le côté ville. Deux bâtiments seront construits. L’hôtel de la gare à gauche de la place du même nom, et le bar du dépôt en bout de quais. Le long de la grille Aurillac seront implantés des arbres et des luminaires. Travaux prévus pour 220.
Au cours de ces deux années écoulées, j’ai complété mon parc moteur. Sont venus compléter ma collection :
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A l’exception des machines sonorisées d’origine, les autres sont des occasions que j’ai numérisé avec des décodeurs Gaugmaster DCC 25. Voir la notice en Français.
La 131 TB est la conclusion d’un rêve d’enfant. A l’époque où j’ai débuté le HO, je n’avais pas pu acheter Hornby-Ho faute de moyens et je m’étais orienté vers Jouef.
Quelques wagons Hornby-Ho sont venus renforcer mon parc marchandise : deux tombereaux ARBEL, deux citernes à esieux et le transport de lait que je recherchais depuis longtemps. Soit dit entre parenthèse que le degrés de finition d’Hornby était bien supérieur à celui de Jouef : sabots de freins, roues à rayons...mais le prix trop élevé à pénalisé cette marque.
Côté transport de passagers, je me suis offert deux coffrets LSMODELS de voitures nord époque IV. Dommage, ces voitures ne sont pas éclairées d’origine et le démontage semble être peu aisé.
Autre achat d’occasion, le wagon brosse électrique nettoyeur de voies de chez Lux Modellbau. Pour le tirer je lui ai attelé une vieille BB 67001 de chez Jouef. D’autre part en Alimentation DCC il faut pouvoir arréter le fonctionnement de la brosse. Dans la machine j’ai installé un décodeur Gaugmaster. Le fil vert qui commande une fonction supplémentaire actionne le moteur de la brosse via un relais miniature monostable installé dans le wagon. La machine Jouef ayant un empattement électrique limité, une liaison électrique shunte les prises de courant de la machine et du wagon. Il faut donc 4 fils entre ces deux ensembles. D’autre part le moteur de la brosse doit tourner dans le sens de la marche. En cas contraire : inverser les fils de son moteur.
Attention : il est impératif de protéger votre décodeur par une diode de sécurité câblée en inverse du courant de commande. Au moment de la coupure, il se produit un courant de rupture (énergie électrique emmagasinée par la bobine comme dans un condensateur) qui peut détruire votre décodeur. En principe on doit faire de même avec les bobines des moteurs d’aiguillage. Explications complémentaires.
D’autre part pour mes 40 ans, mon épouse m’avait offert une rame TEE Paris Bruxelles Amsterdam de chez Jouef. Puisque ma gare est éclairée, j’ai entrepris d’éclairer cette rame.
18 septembre 2017 : cyclone Maria.
Grosso-modo un cyclone ou ouragan est un vent tournant qui se nourrit de la chaleur de l’eau de mer et qui véhicule de la pluie partiellement salée. Les vents peuvent atteindre de vitesses de 250Km/h voir plus.
Pour vous donner une idée, ma maison est en bois. Au plus fort de ce phénomène, l’eau giclait entre les planches du bardage. L’œil, partie centrale du cyclone où les vents sont les plus violents est passé environ à 12 kms de chez moi. Pour en savoir plus : extrait de Wikipédia :
À la Guadeloupe, les plus forts vents de Maria soufflèrent sur le sud de l'archipel durant des heures du 18 au 19 septembre. Les vents soutenus les plus forts furent signalés le long de la côte sud de l'île de Basse-Terre à Gourbeyre (162 km/h) et Baillif (148 km/h). L'ouragan a donné également des vagues de 6 mètres. La combinaison de l'onde de tempête et de vents violents fut responsable de dommages structurels et d'inondations dans tout l'archipel, en particulier de Pointe-à-Pitre, le long de la côte sud-ouest de l'île Grand-Terre, jusqu'à Petit-Bourg et la côte sud de l'île de Basse-Terre. Les pluies furent également importantes car en 24 heures, l'ouragan laissa l'équivalent de près d'un mois de précipitations à certains endroits. Les quantités enregistrées furent de 191 mm à Pointe-à-Pitre, de 163 mm dans l'unité urbaine de Basse-Terre et jusqu'à 459 mm à Matouba dans la localité montagneuse de Saint-Claude68,.
Dans tout l'archipel, l'ouragan a laissé 40 % de la population (80 000 foyers) sans électricité et coupé 25 % des lignes. Le vent causa de lourds dégâts aux structures et à la nature sur les îles de Marie-Galante, La Désirade, et surtout l'archipel des Saintes. Elles furent isolées du reste de l'archipel durant plusieurs jours. Les maisons à Terre-de-Haut furent inondés ou ont perdu leurs toits et furent inondées, comme certaines à Marie-Galante. Le littoral de Grand-Bourg à Capesterre sur Marie-Galante fut pratiquement détruit. On estime que 80 % des littoraux Guadeloupéens ont été endommagées ou détruits par l’ouragan Maria.
Sur l'île principale de la Guadeloupe, des sections de Pointe-à-Pitre se retrouvèrent sous plus d'un mètre d'eau et l'hôpital de la ville subit des dégâts considérables. La région de Basse-Terre a subi de graves dommages et près de 100 % de ses cultures de bananes, une superficie totale de plus de 2 000 hectares, furent complètement anéanties selon les agriculteurs. Au-delà de leur impact sur les terres agricoles, les vents forts ravagèrent une grande partie de la végétation de l'île : les arbres et les branches tombés couvraient pratiquement toutes les routes et furent responsables d'une mort. Une autre personne fut tuée après avoir été entraînée en mer. Deux personnes sont disparues en mer après que leur navire ait chaviré au large de La Désirade, à l'est de la Grande-Terre. Les dommages causés par Maria dans l'archipel de la Guadeloupe s'élevèrent à au moins 100 millions d'euros (120 millions de dollars US).
Neuve, ma maison a subi aucun dégât excepté deux éclairages extérieurs et mon antenne de TNT. Par contre mon poteau EDF est tombé à terre. Cependant j’ai toujours eu du courant électrique mais les installations de Numéricable sont restées hors service deux bons mois : plus d’Internet et plus de télévision payante. Le réseau EDF étant très endommagé, la téléphonie mobile ainsi que les émetteurs TNT ont cessés de fonctionner faute l’alimentation électrique pendant au moins deux semaines à certains endroits.
Je ne peux n’empêcher de penser que notre civilisation électrique très loin de la nature est extrêmement vulnérable aux déchaînements de cette nature. Pollution, gaspillage des ressources naturelles, abandon des campagnes au profit de l’urbanisation : il est fort probables que nos enfants et petits enfants connaissent une fin de siècle catastrophique. "Homo homini lupus est ". Réchauffement climatique accéléré par l’activité humaine fait de nous une espèce menacée au même titre que le tigre du Bengale ou la tortue marine. Les dernières catastrophes en Corse ou dans le sud de la France en sont un prémices d’un bouleversement annoncé. Et que mangerons nous si les jeunes quittent les campagnes pour les villes ?
Par contre autour de chez moi la végétation a subi beaucoup de perte. Deux gros arbres (des manguiers) ont étés déracinés sur mon terrain. De nombreux branchages envahissaient la rue. Certains ont même arraché l’antenne de ma voiture. Tous les bananiers ont été cassés à mi hauteur. Mais, si la végétation repousse très vite, j’ai du attendre septembre 2018 voir venir un nouveau poteau électrique. J’ai du me faire un poteau provisoire. La nature se débrouille mieux que la civilisation.
Au plus fort de cet ouragan, un volet de mon sous sol s’est entrouvert laissant de l’eau gicler sur une partie de mon réseau. Des contreplaqués se sont décollés. Certaines parties de décor imprimées ont été lavées comme le mur de soutènement derrière la gare que j’ai du refaire ou l’accès au tunnel côté sud. Depuis le matériel roulant présent sur le réseau présente des traces blanches et ma rame inox Jouef-Chine à changé de couleur.
Fin novembre 2017, je me suis rendu à Chartres rail expo. Visite très intéressante où j’ai pu admirer de superbes réseaux. J’en ai profité pour filmer quelques images que je vous livre, mais nos revues ainsi que certains pros de la caméra ont livrés d’excellents reportages.
D’autre part je m’y suis rendu dans l’idée d’acheter ma nouvelle centrale DCC toujours pas remplacée. Là je me suis rendu compte que les commerciaux des principaux constructeurs présents ne disposaient pas de réseau de démonstration ni d’une bonne formation technique. Dommage. La Piko Smartcontrol faisant partie de mes choix potentiels, je me suis un peu attardé chez T2M l’importateur de la marque Piko. Une commande de la Smartcontrol y était bien présentée, mais en absence d’un réseau de démonstration ( ne serais-ce qu’un simple ovale de voies avec une machine ) impossible de l’essayer. Je n’ai donc rien acheté et suis parti avec un prospectus bien imprimé dans notre langue qui prétend que nos revendeurs peuvent nous faire essayer ce produit. Aujourd’hui tout ou presque s’achète en ligne alors il me semble que ce genre de salon est fait pour ça !
J’en ai profité pour faire quelques achats : de l’outillage chez Multirex, des signaux chez Décapod et quelques pièces et profilés bois chez Micromodèle. D’autres produits m’ont mis l’eau à a bouche, mais notre jeux devient de plus en plus cher voir trop cher. Quand je découvre les réseaux présentés, je constate que ce sont rarement des particuliers, souvent des clubs voir des associations qui frisent le professionnalisme. Il est bien loin le bon vieux temps du train pour tous grâce à notre Jouef !
Octobre 2018 je me suis rendu à Montélimar pour visiter Montélirail. Belle exposition avec de beaux réseaux qui ont étés décrits dans vos revues. J’en ai profité pour acheter e nouveau passage à niveau de chez Decapod ainsi que la 060DA de Jouef Chine chez le Jouet-Cub de Bollène qui vend du train et exposait. Ce magasin applique le même tarif que les gros marchands de train. Depuis mes déboires en 2016 avec FB Systems et le SAV Jouef j’ai changé de fournisseur. Comme l’expo comprenait une bourse d’échange, c’est là que j’ai déniché mes wagons Hornby-HO. Hornby toujours, je suis un nostalgique de mon premier train que je possède toujours. J’ai donc aussi déniché deux vieux wagons jouet.
J’ai profité de ce voyage pour acheter à Jura Modélisme le fameux Piko Smartcontrol avec une deuxième poignée de commande histoire de pouvoir jouer à deux sur mon réseau. Au déballage, une des commandes était en panne. Depuis elle est en Allemagne chez le constructeur pour "révision" : je cite T2M...comme si un produit neuf devait être révisé ? La première commande fonctionne mais les promesses tenues par la brochure publicitaire sont mensongères. Affaire à suivre.
Décembre 2018